Édition du lundi 27 mars 2017
Le solde des collectivités locales excédentaire de 3 milliards d'euros en 2016
Le déficit public a atteint 3,4 % du produit intérieur brut (PIB), en 2016, pour s’établir à 75,9 milliards d’euros, contre 3,6 % du PIB en 2015. C’est ce qu’a annoncé, vendredi, l’Insee dans sa publication annuelle sur les comptes nationaux des administrations publiques. Alors que le déficit de l’année 2015 a été revu à la hausse d’un point (3,6 % contre 3,5 % du PIB initialement) à cette occasion, le déficit public pour 2016 est donc légèrement plus élevé que prévu d’un point (à 3,4 % du PIB au lieu des 3,3 % prévus par le gouvernement).
Selon le ministre de l’Economie, Michel Sapin, ce « léger décalage » s’explique « essentiellement par le moindre dynamisme de l’activité qui a pesé sur les recettes » mais « ne remet pas en cause le passage sous les 3 % en 2017 ». « La médiocrité du résultat condamne tout espoir d'atteindre 3 % de déficit public », a assuré, de son côté, Gilles Carrez, président (LR) de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
L’Insee observe que la réduction du besoin de financement des administrations publiques en 2016 « provient essentiellement des administrations publiques locales et, dans une moindre mesure, des administrations de sécurité sociale ». En effet, après avoir présenté un besoin de financement de 8,3 milliards d’euros en 2013 puis de 4,6 milliards en 2014, les collectivités locales étaient déjà quasiment à l’équilibre en 2015 (-0,1 %). En 2016, elles enregistrent un solde « nettement excédentaire », selon le gouvernement, à hauteur de 3 milliards d’euros.
En cause, un nouveau recul de leurs investissements (de 1,4 milliard d’euros après 4,5 milliards en 2015) et un ralentissement de leurs dépenses de fonctionnement. Celles-ci n’auraient progressé que de 0,4 % en 2016 après 1,7 % en 2015 « du fait des rémunérations (+0,8 % après 1,7 %) », selon l’Insee qui note, par ailleurs, que « les intérêts versés diminuent (-0,4 milliard d’euros) plus fortement qu’en 2015 (-7,9 % après -2,1 %) sous l’effet notamment d’intérêt relativement bas ».
En parallèle, les recettes de fonctionnement des collectivités territoriales continuent de progresser (de 1,4 % en 2016 après 1,7 % en 2015). « La hausse des impôts de 5,1 milliards d’euros (dont droits de mutation à titre onéreux pour 1 milliard d’euros, taxe foncière sur les propriétés bâties pour 1,6 milliard d’euros, taxe d’habitation pour 0,4 milliard d’euros, et versement transport pour 0,4 milliard d’euros) compense la baisse de 3,3 milliards d’euros des transferts reçus de l’Etat au titre de la dotation globale de fonctionnement », explique l’Insee.
La contribution des administrations publiques locales à la dette atteint 199,6 milliards d’euros fin 2016 contre 196,7 milliards fin 2015, soit une hausse de 2,9 milliards d’euros. La dette publique a continué sa progression et s’élève à 2 147 milliards d’euros fin 2016, atteignant 96 % du PIB après 95,6 % du PIB fin 2015.
Télécharger la note de l’Insee.
Selon le ministre de l’Economie, Michel Sapin, ce « léger décalage » s’explique « essentiellement par le moindre dynamisme de l’activité qui a pesé sur les recettes » mais « ne remet pas en cause le passage sous les 3 % en 2017 ». « La médiocrité du résultat condamne tout espoir d'atteindre 3 % de déficit public », a assuré, de son côté, Gilles Carrez, président (LR) de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
L’Insee observe que la réduction du besoin de financement des administrations publiques en 2016 « provient essentiellement des administrations publiques locales et, dans une moindre mesure, des administrations de sécurité sociale ». En effet, après avoir présenté un besoin de financement de 8,3 milliards d’euros en 2013 puis de 4,6 milliards en 2014, les collectivités locales étaient déjà quasiment à l’équilibre en 2015 (-0,1 %). En 2016, elles enregistrent un solde « nettement excédentaire », selon le gouvernement, à hauteur de 3 milliards d’euros.
En cause, un nouveau recul de leurs investissements (de 1,4 milliard d’euros après 4,5 milliards en 2015) et un ralentissement de leurs dépenses de fonctionnement. Celles-ci n’auraient progressé que de 0,4 % en 2016 après 1,7 % en 2015 « du fait des rémunérations (+0,8 % après 1,7 %) », selon l’Insee qui note, par ailleurs, que « les intérêts versés diminuent (-0,4 milliard d’euros) plus fortement qu’en 2015 (-7,9 % après -2,1 %) sous l’effet notamment d’intérêt relativement bas ».
En parallèle, les recettes de fonctionnement des collectivités territoriales continuent de progresser (de 1,4 % en 2016 après 1,7 % en 2015). « La hausse des impôts de 5,1 milliards d’euros (dont droits de mutation à titre onéreux pour 1 milliard d’euros, taxe foncière sur les propriétés bâties pour 1,6 milliard d’euros, taxe d’habitation pour 0,4 milliard d’euros, et versement transport pour 0,4 milliard d’euros) compense la baisse de 3,3 milliards d’euros des transferts reçus de l’Etat au titre de la dotation globale de fonctionnement », explique l’Insee.
La contribution des administrations publiques locales à la dette atteint 199,6 milliards d’euros fin 2016 contre 196,7 milliards fin 2015, soit une hausse de 2,9 milliards d’euros. La dette publique a continué sa progression et s’élève à 2 147 milliards d’euros fin 2016, atteignant 96 % du PIB après 95,6 % du PIB fin 2015.
Télécharger la note de l’Insee.
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